Les femmes subissent beaucoup de changements hormonaux au cours de leur vie : puberté, grossesse, post-partum, péri-ménopause et enfin la ménopause. Cet article portera plus spécifiquement sur le syndrome prémenstruel (SPM), la péri-ménopause et la ménopause.
Le syndrome prémenstruel (SPM) bien que courant chez la femme n’est pas normal. Les symptômes vont de l’œdème, à l’irritabilité, aux ballonnements, sans oublier les rages de sucre et même jusqu’à des épisodes dépressifs. Plusieurs facteurs peuvent aggraver les symptômes notamment la consommation excessive d’hydrates de carbone, de sel et d’aliments transformés.
Le SPM peut être lié à une congestion du foie, à un déséquilibre hormonal ou à une dysfonction de la glande thyroïde et/ou des glandes surrénales ainsi qu’à des carences en magnésium, vitamine D, vitamines du complexe B et acides gras essentiels. Ces nutriments sont primordiaux pour la production des hormones féminines.
Débutant vers la mi-trentaine et jusqu’à la fin cinquantaine, une foule de changements dans notre corps se produisent également. Nos hormones, particulièrement, l’œstrogène et la progestérone peuvent fluctuer fortement nous déstabilisant et par le fait même déséquilibrer nos neurotransmetteurs. Plusieurs symptômes très incommodants peuvent apparaître tels que dépression, crises de panique, épuisement, irritabilité, insomnie, difficultés de concentration, crises de larmes, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, manque de concentration et pertes de mémoire, etc.
C’est à la péri-ménopause que débutent ces changements hormonaux avec principalement une diminution de la progestérone et parfois un excès d’œstrogène. Cet excès d’œstrogène peut perturber les fonctions de la thyroïde. C’est alors que les symptômes font leurs apparitions.
La ménopause survient généralement vers l’âge de 52 ans et est généralement l’étape la plus difficile à traverser. Durant cette période, il y a généralement carence en progestérone, en œstrogène et les surrénales sont souvent épuisées. Donc, un ensemble de facteurs est à tenir compte pour améliorer la santé féminine
Pour retrouver l’équilibre, des réajustements alimentaires sont conseillés tels que diminuer les sucres raffinés, la viande rouge, les gras saturés, les substances excitantes (café, alcool, etc.) et privilégier la consommation de poissons sauvages, protéines végétales, légumes verts, noix, graines et céréales entières. Une détoxication du foie est aussi importante afin d’éviter les surplus d’oestrogènes et les xénobiotiques nuisibles à l’équilibre hormonal. L’usage de certaines plantes, huiles végétales comme l’huile d’onagre et de bourrache, vitamines, minéraux ainsi que des hormones bio-identiques sont aussi des solutions pour améliorer notre état de santé.
De concert avec votre Naturopathe agréée, il est également possible d’avoir recours à des tests pour évaluer les neurotransmetteurs et les taux d’hormones. Votre naturopathe gréée sera alors en mesure de mieux vous soutenir dans votre démarche de rééquilibre hormonal.
Au plaisir!
Marie Michèle Breton ND.A
Membre de l’ANAQ-reçu pour assurance
Pour information et rendez-vous 819-758-1211 poste 1
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Cet article ne sert aucunement à établir de diagnostic et ne remplace pas une intervention médicale de première intention
InfoNaturel, le 9 juillet 2013
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