Par Lise Guenette ND.A.
La médecine traditionnelle ne reconnaît pas l’HYPOGLYCÉMIE comme une maladie. Pourtant, les personnes qui en souffrent présentent un ensemble de symptômes se manifestant par des moments de grande faiblesse avec des périodes d’irritabilité difficiles à contrôler, un état anormal de nervosité, des difficultés de concentration, des étourdissements, parfois même des tremblements. La plupart du temps, ces symptômes se manifestent deux à trois heures après un repas.
L’hypoglycémie se définit comme un déséquilibre dans le métabolisme du glucose sanguin ou cellulaire. Plus un repas est riche en sucre, plus les réactions sont marquées. Comme le cerveau est un grand consommateur de glucose, il se trouvera affecté par les effets d’une chute de glucose, tels que la confusion mentale, l’anxiété, un état dépressif, des troubles de la vue, des maux de tête, des sautes d’humeur inexpliquées.
SAVIEZ-VOUS QUE…
excluant les sucres simples (sucre blanc, cassonade, sirop d’érable, bonbons, boissons gazeuses, pâtisseries, chocolat, bière, etc.), environ 92% des aliments que vous consommez sont transformés en glucose par votre organisme. C’est vrai pour les fruits frais ou séchés, les céréales, le pain, les pâtes, certains légumes-racines, etc. Les besoins en glucose de votre organisme peuvent être facilement comblés par une alimentation qui ne contient pas de sucres simples. Mieux encore, cela aide à éviter les montagnes russes des fluctuations glycémiques qui vous bouleversent tant.
Trop souvent, les besoins du corps passent après le goût. Même si la liste des maladies dégénératives ne cessent de s’allonger et de se compliquer… l’empire du sucre tient bon. Lorsque vous consommez des aliments sucrés, de l’alcool, des boissons gazeuses, votre pancréas réagit en sécrétant de l’insuline pour abaisser et normaliser le niveau de glucose sanguin. Plus les sucres consommés passent vite dans le sang, plus la sécrétion d’insuline est élevée. L’hypoglycémie résulte d’une sécrétion trop grande d’insuline par le pancréas, surtout après l’ingestion d’aliments sucrés.
Il faut éviter les sucres « simples » trop rapidement assimilés pour privilégier les “ sucres complexes ” lentement digérés que le corps transformera lentement en glucose. La consommation d’aliments riches en fibres (aliments à index glycémique bas) aide à stabiliser la glycémie en ralentissant l’absorption du glucose.
FATIGUE, FRINGALE, GRIGNOTAGE…
Une personne qui présente des symptômes d’hypoglycémie devrait consommer quatre à cinq petits repas par jour avec des intervalles de 2½ à 3 heures entre chacun d’entre eux (ou trois repas à heures fixes + deux collations) en donnant priorité aux protéines, aux céréales à grains entiers et aux légumes. En collation, par exemple, la consommation d’un fruit devrait toujours s’accompagner d’une protéine (fromage ou noix).
Quatre à cinq petits repas par jour ne signifie pas « grignoter ». Le grignotage est une mauvaise habitude qui nuit à la santé. Parce que grignoter signifie manger n’importe quoi n’importe quand, on peut facilement comprendre que le grignotage est une « technique d’usure » qui ne permet pas aux organes digestifs de se reposer, encourage la production de toxines, le stockage d’excès de gras et surtout, affaiblit l’organisme.
Une supplémentation appropriée pour le foie et le pancréas (organothérapie ou phytothérapie) qui inclut aussi le chrome, des vitamines du groupe B, des fibres solubles, vous aidera à normaliser un taux de sucre sanguin et cellulaire difficile à régulariser. N’hésitez pas à consulter un naturopathe agréé pour obtenir des conseils personnalisés, vous orienter vers de saines habitudes de vie et enfin, régler ce problème de santé.
Lise Guenette ND.A.- Membre de l’Association des naturopathes agréés du Québec – InfoNaturel.ca - produits naturels - 7 novembre 2008
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