Par Bertrand Huchot, ND.A.
Le corps humain possède cette faculté surprenante de se refléter tout entier dans certaines de ses parties. La réflexologie podaire est certainement la discipline ayant le plus popularisé le fait que de nombreux organes peuvent être stimulés par le massage d’une zone réflexe particulière. Ce qui est vrai pour les pieds, l’est aussi en partie pour l’iris de l’œil. En partie seulement car, bien sûr, il n’est pas envisageable de toucher cet iris.
L’iridologie est une science née de l’examen clinique de milliers d’yeux depuis la fin du 19e siècle et ce dans de nombreux pays (Allemagne, Suède, Espagne, France, Usa). Des bilans ont ainsi été confrontés aux symptômes des clients et comparés aux bilans biologiques, aux analyses pathologiques, aux radiographies et autres examens post-mortem.
Ce n’est ni une forme de prédiction, ni un bilan de la santé de l’œil, ni un outil de diagnostic…ni même une méthode infaillible : les localisations de zones peuvent être difficiles, dues à des intrications (des fibres constituants l’iris), des glissements de zones ou encore de différences individuelles.
L’iridologie est une méthode de dépistage permettant d’émettre un bilan général de l’être, un bilan de localisation des troubles potentiels, une valeur de pronostic pour l’évolution de la santé.
C’est un grand moyen de prévention qui pourrait annoncer longtemps à l’avance les plus mal lotis de nos organes. Il est en effet possible jusqu’à un certain point de voir des zones fragiles du corps, même en dehors des états pathologiques.
Plutôt que le résultat d’agressions extérieures, ce sont des anomalies de fonctionnement qui seront révélées.
Ce « miroir » permettra d’évaluer la robustesse de chacun et donc de prévoir à quel niveau de surmenage se produirait la rupture en cas de sollicitation exagérée des réserves de vitalité.
Une différence majeure avec les différentes formes de réflexologies est qu’elle travaille sur des troubles constitutionnels et non momentanés.
Le bilan de l’état général donnera une bonne idée de la capacité métabolique du sujet (capacité d’élimination des déchets, de construction de tissus), des réserves présentes, de son niveau de vitalité ainsi que de la qualité de ses humeurs (sang, lymphe…).
Un classement en constitutions (humorales, structurelles et neurovégétatives) reflètera les grandes clés de l’hérédité de l’individu.
Ainsi, l’iris des populations noires et jaunes est appelé hématogène et est caractéristique de populations ayant évoluées dans un climat chaud et ensoleillé, ayant de fortes réserves en calcium-magnésium et des tissus denses.
A l’opposé, l’iris lymphatique, l’œil bleu des populations Nord Européennes correspond à des réserves en calcium-magnésium moins importante, une minéralisation plus difficile.
À côté de celles-ci, nous trouvons la constitution hydrogénoïde (œil vert) laissant paraître l’imprégnation héréditaire de toxines (métaboliques, infectieuses, vaccinatoires, etc.) et la mixte d’évolution (colorations jaunes, orangées, brunes) appelée aussi constitution pancréatique car à l’image de toutes les erreurs d’alimentation au fil des générations.
Chacune permettra donc de prévoir un peu plus les forces et faiblesses, l’évolution possible du sujet en cas de surmenage.
Différentes cartographies des iris, positionnant les différents organes, sont disponibles. Citons parmi les plus connues celle de D. Roux (France) et celle de B. Jensen (USA).
Lieu privilégié sur lequel se projettent des éléments réflexes du fonctionnement organique, l’iris remplit parfaitement son rôle de tableau de contrôle de l’organisme et l’iridologie est, sans aucun doute, un outil des plus fascinants pour ceux que le fonctionnement du corps interpelle.
Bertrand Huchot ND.A. – InfoNaturel.ca
Le 7 novemnbre 2008
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