Par Dr. Jean-Claude Magny, ND.A., Ph.D
La qualité de l’eau du robinet, mythe ou réalité ?
En biologie on retrouve deux grandes catégories d’êtres vivants, les hétérotrophes (hommes- animaux) et les autotrophes (plantes – algues). Cette dernière catégorie a la possibilité d’assimiler les minéraux directement du sol. Car, les hétérotrophes ont besoin, pour se reminéraliser, d’utiliser le végétal, c’est-à-dire de passer par les autotrophes comme source intermédiaire. Sinon, ils doivent consommer un autre hétérotrophe pour s’approvisionner en minéraux, ce que font généralement les carnivores.
Ainsi, si cette théorie est toujours valable en biologie, les personnes désirant consommer par exemple du calcium, devraient privilégier une sources végétale ou une source animale, mais non pas une source minérale, comme l’eau.
La grande majorité des minéraux qu’on retrouve dans l’eau sont généralement non bio-disponibles. Car, ils sont souvent sous forme de sels minéraux. C’est-à-dire non ionisés ou dissociés par les réactions d’oxydoréduction.
S’il est vrai que nos reins peuvent faire ce travail en dissociant partiellement les sels minéraux présent dans les eaux dites dures, malheureusement ce n’est pas leur principale fonction. D’où la recommandation des spécialistes de ne pas boire une eau trop dure. Une eau ne dépassant les 100 particules par million ou ppm. Cela, sous peine d’encrasser les néphrons (cellules des reins).
À la rigueur, ces mêmes spécialistes tolèrent une consommation non régulière d’eaux ayant quelques minéraux ionisés ou dissociés. Mais comme disait feu professeur Raymond Lautié:
L’eau est bonne pour ce qu’elle transporte et non pas pour ce qu’elle apporte !
Une autre chose, que la science nous apprend sur la qualité de l’eau de consommation, en plus de sa dureté, c’est son degré acidité et d’oxygénation.C’est ainsi que pour les spécialistes, une eau potable devrait avoir certaines coordonnées physico-chimiques précises en terme d’équilibre acido-basique par exemple, pour être potable. Enfin, l’eau biologiquement active est celle qui va transmettre à toutes les molécules rencontrées sur son passage, selon le Dr Rousseau, de l’énergie vibratoire de type spiralée engendrée par son mouvement giratoire original. C’est cette énergie qui est à la base de la forme de ADN.
Ainsi, plus une eau est électroniquement équilibrée, plus elle est bio disponible et efficace pour le bon fonctionnement de nos cellules.
Enfin on ne peut passer sous silence, la présence dans l’eau du robinet, des molécules de synthèse en provenance de médicaments et autres produits chimiques, comme les nitrates, de même que celle des métaux lourds. Autant de produits que les usines de filtration n’arrivent pas à filtrer. À cela s’ajoutent les effets de la chloration et des autres traitements, au fluor par exemple, qui ne font qu’oxyder davantage l’eau.
De plus en plus de recherches tendent à prouver que ces molécules peuvent constituer un danger potentiel, pour l’être humain et l’écologie. C’est le cas par exemple, des hormones pour les personnes atteintes d’un cancer hormono-dépendant et des pluies acides ou des algues bleu.
C’est donc, à la lumière de toutes ces données objectives sur l’eau, que je n’arrive pas à comprendre la position des autorités de santé publique qui, en voulant informer le consommateur sur la qualité de l’eau, ne font que la promotion, pour ne pas dire l’éloge, de l’eau du robinet. Laquelle, jusqu’à présent, n’a pas pu rencontrer les critères qui viennent d’être mentionnés plus haut. Ayant moi-même fait l’analyse de la plus part des eaux distribuées par les grandes villes de la province.
À moins que ces normes soient mises aux oubliettes, étant devenues trop difficile à rencontrer.
Bien à vous
Jean-Claude Magny, ND.A., Ph.D– InfoNaturel.ca
Le 14 mai 2008
Membre du Groupe de recherche en approche intégrée en santé (UQAM)
Directeur scientifique du Laboratoire d’évaluation des indices de santé. (LEIS Inc)
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