lundi 28 janvier 2008

Prévenir les maladies, est possible

Par Jean-Claude Magny N.D.A., Ph.D

 

Prévenir les maladies, est possible, grâce à une approche de «  terrain » permettant une détection précoce et une correction des habitudes de vie!

« Un peu partout dans le monde occidental, on est à la recherche de techniques efficaces, permettant de détecter de façon précoce les cancers et autres maladies dégénératives. Il existe pourtant une méthode vieille de plus de cinquante ans, scientifiquement démontrée et qui a fait la preuve de son efficacité dans la lutte contre les maladies. Mais qui, à cause de l’approche de « terrain» qu’elle propose pour aborder les problèmes de santé, n’a pas encore réussi à prendre la place qui lui revient dans l’arsenal médical».

C’est à l’ingénieur hydrologue français, Louis-Claude Vincent, que nous devons cette méthode qui allait révolutionner le monde médicale en proposant une « médecine de terrain » qu’il qualifia de bio-électronique, car associant des concepts tirés des domaines de la biologie et de celui de la physique électronique.

La théorie bio-électronique de Vincent ou B.E.V, fut conçue en 1948 en établissant un lien entre la qualité de l’eau de consommation et les pathologies affectant les populations de diverses régions du globe. Pour évaluer la qualité de l’eau Vincent allait mesurer divers paramètres physico-chimiques. Trois de ces paramètres allaient être qualifiés de fondamentaux pour caractériser tous les milieux aqueux, ce sont :

Le potentiel acido-basique ou pH, le potentiel d’oxydo-réduction ou rH2 et le potentiel de conducto-résistivité ou rô.

Ces trois paramètres seront à l’origine de la théorie bio-électronique, grâce au bio-électronimètre, instrument de mesure permettant de les mesurer et d’établir des diagrammes en trois dimensions définissant de manière scientifique le terrain biologique et les liquides analysés.

En partant du principe qu’un être humain est composé de 80% d’eau, Vincent s’est demandé si en mesurant ces mêmes paramètres sur certaines des liquides biologiques contenue dans le corps humain (sang – salive – urine), on pouvait évaluer l’état d’équilibre biologique. Son intuition était bonne, puisque ses recherches, ainsi que celles menées plus tard par plusieurs chercheurs indépendants de part le monde, allaient permettre de valider cette hypothèse.

Selon la théorie bio-électronique, tout déséquilibre biologique ou maladie, peut être localisé sur un des quatre terrains ou quadrants bioélectroniques. De même, que chaque micro-organisme ou microbe, a son terrain de prédilection. C’est ainsi que le terrain alcalin-oxydé (quadrant 3) regroupe l’essentiel des pathologies dégénératives, notamment les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Que les virus se propagent aussi dans ce même terrain alcalin-oxydé.

C’est à l’école d’anthropologie de Paris annexée à la faculté de médecine, que Vincent allait mener ses premières recherches sur l’invitation de l’épouse du président de la république madame René Coty, suite au succès qu’il avait rencontré à l’Exposition internationale des techniciens de la santé, tenue à Paris en 1954. Très vite, la méthode BEV allait intéresser les grands noms de la biologie et de la médecine.

Plus tard, d’autres recherches seront menées entre autres, en Allemagne, Belgique et aux États-Unis. Elles permettront de mettre en évidence que chaque type de déséquilibres du milieu biologique en particulier du sang, peut se caractériser par des paramètres bioélectroniques précis et stables. En 1974 la Société internationale de bioélectronique Vincent (SIBEV) allaient voir le jour pour assurer la diffusion de la méthode et poursuivre les recherches. En France, l’Association bioélectronique, dont la présidente d’honneur est madame Jeanne Rousseau, docteur en pharmacie, collaboratrice de Vincent, jusqu’à sa mort en 1988, assure la vulgarisation de la méthode par le biais de la revue Sources vitales et des activités de formations.

Aujourd’hui, plus de 60 ans plus tard, la médecine de pointe, commence à accorder dans l’évolution des pathologies chroniques, un rôle important à la formation et au métabolisme des radicaux libres. Ce sont ces dernier qui conduisent au fameux stress oxydatif et qui peut être évalué objectivement par le potentiel d’oxydo-réduction ou rH2 de la BEV. Par le fait même, elle vient confirmer en quelque sorte, le génie de Louis-Claude Vincent qui a voué sa vie à faire triompher des concepts qui avaient le malheur de devancer leur temps.

Au Québec, la BEV a été introduite dans les années 80, grâce à l’initiative du Dr Jean-Claude Magny, membre du Groupe de recherche en approche intégrée en santé de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur général de l’École d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec (ÉESNQ). C’est lui qui invita, pour la première fois au Québec, le Dr Pierre Bressy, un collaborateur de Vincent, à venir présenter le premier livre écrit sur cette méthode aux professionnels de la santé. C’est lui également, qui en collaboration avec d’autres collègues, dont les Dr Yves Lévesque, Nicole Lécuyer médecins généraliste et Mme Micheline Grimard infirmière diplômée, vont mettre sur pied le Laboratoire d’évaluation des indices de santé (LEIS Inc) pour évaluer les paramètres bio-électroniques au Québec et entreprendre des recherches dans ce domaine.

Après des milliers de mesures effectuées auprès de la population du Québec et sur les produits thérapeutique et de consommation courante, en particulier sur l’eau potable, l’équipe du LEIS a pu démontrer qu’il est possible de détecter les milieux biologiques qui précèdent l’apparition des maladies de civilisation et de faire les bons choix thérapeutiques, alimentaires et autres.

C’est en tenant compte de ces données, qu’a été mis sur pied un programme de prévention active « Transforme action », qu’on peut suivre entre autres, en devenant membre du « Club santé »

Cette année le LEIS fête ces 20 ans au service du public et rêve de faire de la prévention active sous contrôle bio-électronique, le moyen de combattre efficacement les maladies. La BEV est un outil de travail incontournable pour les praticiens de santé qui proposent une approche de terrain à leurs patients. Elle permet la mise en place d’une démarche holistique permettant véritablement de réhabiliter de façon durable, sans effets secondaires et transferts morbides, un état de santé globale. Une approche intégrée s’inscrivant dans une démarche de responsabilisation et non de dépendance du participant.

N.B Il ne faut pas perdre de vue, que la bio-électronique n’est ni une méthode de diagnostic ni une thérapeutique, mais bien une technique d’évaluation des marqueurs biologiques identifiés comme nécessaires et suffisant pour caractériser le vivant.

Pour en savoir plus…

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