Par Mario Chaput ND.A.
1ière partie
Le déficit d’attention avec ou sans hyperactivité touche environ
5 à 10 % de la population de nos écoles selon les études et leur
provenance. Face à ce problème croissant, l’usage des psychostimulants,
dont le plus célèbre demeure le Ritalin, se répend de
plus en plus.
Bien que cette médication soit bien souvent nécessaire pour
stimuler le système nerveux et augmenter ainsi l’attention, une
nutrition adéquate pour améliorer le métabolisme des neurones
(cellules nerveuses) demeure la priorité numéro 1.
Les neurotransmetteurs sont des messagers fabriqués et utilisés
par le cerveau dans le but de permettre une communication
adéquate entre chacune de ses cellules (neurones). La dopamine,
l’acétylcholine, la noradrénaline et l’acide glutamique ne sont que
quelques-uns de ces neurotransmetteurs essentiels à la concentration,
la mémoire, la vigilance...
Les protéines alimentaires fournies à l’enfant doivent être en
quantité et en qualité suffisantes afin de permettre au cerveau de
fabriquer ses neurotransmetteurs à partir de celles-ci. Cela est
d’une importance encore plus capitale pour l’enfant qui carbure
également aux protéines pour assurer sa croissance.
Les portions de poulet, dinde, poisson, noix, légumineuses,
oeufs, viandes rouge, tofu, fromages, yogourts doivent être
régulières et suffisantes pour ces enfants qui choisissent trop
souvent les féculents et les sucres par goût et par indiscipline.
Chez certains enfants ayant un développement nerveux plus lent,
une utilisation parallèle de produits naturels contenant du NGF
(neuronal growth factor) permet d’optimiser le développement
des cellules nerveuses et la production de leurs neurotransmetteurs.
Les extraits d’un champignon nommé Hericium Erinaceus
contiennent naturellement du NGF. L’utilisation de ce champignon
est particulièrement indiqué chez les enfants ayant été victimes
de maladies ou de conditions pouvant avoir ralenti leur
développement utérin ou en bas âge.
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