Asthme | L'asthme : deuxième partie

Par Mario Chaput, n.d.

Publi-reportage

L'asthme est un problème pulmonaire affectant environ 3 % de la population. Caractérisée par des attaques de respiration courtes et sifflantes à l'expiration, l'asthme provoque également une production de mucus épais, une impression de suffocation...Le diagnostic médical initial demeure essentiel et les traitements proposés (bronchodilatateurs, anti-inflammatoires utiles. Le suivi naturopathique de deuxième intention vise à personnaliser les mesures parallèles les plus adaptées à votre retour vers la santé.

Pour certains asthmatiques, c'est aux spasmes qui caractérisent les crises que devront s'adresser les recommandations naturopathiques. Le système nerveux sympathique qui produit ces effets par le biais de la glande surrénale est fréquemment en déséquilibre par rapport au système nerveux parasympathique qui provoque le spasme. Le système nerveux sympathique permet au contraire de maintenir les voies respiratoires « ouvertes ».

Les travaux des docteurs Vester, Selye, Bensabath... permettent de prendre conscience de l'importance du système nerveux sympathique et de sa glande annexe (la surrénale) dans le contrôle de l'asthme. Le stress occasionné par les chocs répétitifs de la vie peut entraîner une situation chronique de tension sur le système nerveux qui se déséquilibre. La victime d'asthme doit alors apprendre à « rouler avec les coups » ou si on préfère percevoir les chocs de la vie avec moins de détresse.

Parallèlement, la prise de surrénales PMG permet de tonifier le système nerveux sympathique et de réduire le nombre de crises chez ce type d'asthmatique. Le fait de tonifier ainsi la glande surrénale a un effet de relance souhaitable sur le système nerveux sympathique qui s'oppose aux spasmes pulmonaires de l'asthme. La fatigue et la basse pression qui accompagnent souvent ce type d'asthme sont influencées favorablement par la prise de surrénale PMG le matin. Le matin constitue en effet le moment stratégique pour tonifier les surrénales et le système nerveux sympathique. Mes six années d'observation et les travaux des docteurs Lee, Pizzorno, Murray... confirment ces informations.

Les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les personnes consommant des médicaments se doivent de consulter un(e) naturopathe membre de l'ADNQ (quatre années de formation) avant d'entreprendre un traitement naturel. Il en va de même pour les personnes victimes de problèmes de santé autres que celui traité dans cet article.

 

Mario Chaput ND.A. – InfoNaturel.ca
Le 16 octobre 2007