Par Bertrand Huchot ND.A.
Toute personne qui s’intéresse à la qualité de la nourriture qu’elle ingère, et donc à sa santé, aura entendu ou lu certaines choses sur les enzymes. Mais qu’est-ce une enzyme ? Au-delà du fait qu’elles semblent bénéfiques pour notre organisme, leur définition échappe probablement à qui n’a jamais suivi de cours de chimie ou biochimie.
Scientifiquement parlant, une enzyme est une molécule, une protéine en fait qui va permettre, accélérer les réactions chimiques dans les organismes vivants : ce rôle est appelé catalyseur.
Leur rôle est primordial dans toutes réactions métaboliques du corps, pas seulement la digestion. Tous les processus de vie sont liés au travail des enzymes.
Il y a trois grandes catégorie d’enzymes : les enzymes métaboliques, émises par le système, elles entretiennent le corps, les enzymes digestives (protéase, lipase, amylase…), principalement secréteés par le pancréas et l’estomac et les enzymes alimentaires apportées par les aliments crus.
Les quantités importantes d’enzymes sont une caractéristique de tout aliment vivant. Elles donnent leur valeur optimale à ces mêmes aliments.
Elle porte une charge électrique visible à la photo Kirlian.
Elle est très fragile, facilement détruite à la cuisson, déshydratation à haute température ou l’entreposage.
C’est un des principaux avantages de l’alimentation vivante. Consommer des aliments raffinés, qui ont subi de nombreux processus industriels, c’est ingérer une nourriture «morte» au niveau de son contenu enzymatique. Et ceci demandera à votre organisme de puiser dans son stock, dans ses réserves afin de digérer ces mêmes aliments. Ce qui créera une autre source de perte énergétique à la longue puisque l’organisme sera obligé de synthétiser continuellement de nouvelles enzymes. Faute d’enzymes alimentaires le corps va diminuer sa production d’enzymes métaboliques et se concentrer sur la production d’enzymes digestives, ce qui affectera toute sa physiologie.
Les aliments non cuits présentent une abondance d’enzymes qui leur permet en quelque sorte de se prédigérer. Les enzymes sont détruites entre 40 et 75°C.
Il va sans dire que cette observation est encore plus importante chez tout individu qui présentera constitutionnellement parlant une faiblesse pancréatique.
Nous naissons avec un capital enzymatique, et selon l’hygiène de vie et stress, celui-ci sera hypothéqué avec les années…l’organisme sera moins apte à contrer les agressions.
Il n’est pas osé de dire que le déficit enzymatique et la sous-nutrition en général sont les principales causes de maladies dites incurables. Les risques de cancer, de maladies cardiaques, de vieillissement prématuré sont augmentés dans le cas d’une alimentation «morte» et raffinée.
Il sera possible d’intervenir si besoin avec des suppléments d’enzymes alimentaires disponibles en magasins de produits naturels : mélange de protéases, lipases, amylases, invertase, enzymes extraites de la papaye ou encore la bromélaine enzyme protéolytique contenue en grande quantité dans la tige de l’ananas.
Leur consommation loin des repas sera efficace dans la lutte contre l’inflammation.
Des composés d’organothérapies, extraits pancréatiques, d’origine animale, sont également disponibles, vérifier auprès de votre thérapeute.
Néanmoins, les légumes, germinations et autre jus verts comme le jus d’herbe de blé sont d’excellentes sources enzymatiques. Une raison, une de plus s’il en fallait pour augmenter le nombre de portions de légumes «vivants» dans votre assiette.
Bertrand Huchot ND.A.| InfoNaturel.ca | produits naturels
Le 14 mai 2009 | Consultez mon profil pour plus d'information.
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