mardi 14 avril 2009

L’hypoglycémie, on s’en sort

Par Jean-Pierre Deschênes ND.A.clip_image002

Qui d’entre nous n’avons pas eu un trop plein d’énergie subit suivi d’un coup de fatigue et de faiblesse après un repas de féculents et d’un dessert bien sucré? C’est ce qu’on appelle une hausse (hyper) puis une baisse (hypo) du taux de sucre sanguin : la glycémie. Tout le monde peut vivre un épisode de changement subi de sa glycémie mais les vrais hypoglycémiques le vivent comme un enfer au quotidien.

D’abord, précisons que le sang a besoin de garder des mesures constantes pour permettre un fonctionnement optimal de notre organisme. Le pH, la température, la pression et la glycémie en font partie. L’hypoglycémie, ou dysglycémie pour être plus précis, est un syndrome qui se défini par une hausse de la glycémie au delà de 7 mmol/L une demi-heure après le repas suivie d’une baisse de la glycémie en bas de 4,4 mmol/L à partir de la 3e heure. C’est ce qu’on appelle la courbe d’hypoglycémie fonctionnelle. La courbe normale se situe entre 5,6 et 7,8 mmol/L 30 minutes après le repas et entre 4,4 et 6,7 mmol/L à la 3e heure. C’est la courbe bleue dans ce graphique :

Le corridor de normalité est défini par l’espace entre les deux lignes vertes sur le graphique. Par les différentes courbes de couleur, vous en déduisez maintenant qu’il doit y avoir plus d’une hypoglycémie et vous avez raison! La courbe rouge correspond à l’hypoglycémie réactionnelle ou pré-diabétique et la courbe jaune moutarde à l’hypoglycémie à courbe plate, associé à un manque chronique d’énergie.

Ce syndrome est difficile à diagnostiquer et il n’y a pas de pilules miracle pour en guérir. Les tests diagnostiques ne sont pas fiables sauf pour deux d’entre eux : le test d’hyperglycémie provoqué de 5 heures et le test Glucoval.

Prendre en main sa santé n’a jamais été aussi important que pour un problème avec les sucres. Ce nouveau régime de vie implique un changement à tous les niveaux : alimentaire avec les fibres, les protéines, les bons gras et les aliments à index glycémique bas, socio-affectif, actif dans son corps mais pas trop et enfin, mais non le moindre, être centré mentalement par des exercices de relaxation, respiration et méditation.

Dans le cadre de ma prochaine conférence, vous pourrez comprendre et avoir des solutions afin de se sortir de cet enfer du sucre.

Bonne démarche de santé.

Jean-Pierre Deschênes, ND.A., h.d., mt.d. Naturopathe agréé (ANAQ), homéopathe et massothérapeute (ACTMD)

Le 14 avril 2009

Consulter mon profil

 

Références :

Vaincre l’hypoglycémie. O. Bouchard et M. Thériault. Éditions de l’Homme,2003.

Association des hypoglycémiques du Québec : www.hypoglycemie.qc.ca

Hypotalq : www.glycemiasolutions.com

Aucun commentaire: