Par: Isabelle Langevin ND.A.
InfoNaturel, l’informations à propos des produits naturels selon les normes de santé Canada.
On s’imagine à tord que la vieillesse entraîne inéluctablement une baisse de la capacité à mémoriser. Mais, saviez-vous qu’une personne en santé, âgée de 90 ans, ne perdrait que seulement 20% de son capital neuronal, ce qui diminue de peu sa mémoire ! En fait, pour conserver ou améliorer sa mémoire, trois pré-requis sont nécessaires : l’entraînement de la mémoire ainsi que la santé physique et mentale.
Plusieurs symptômes ou maladies peuvent donner lieu à des troubles de mémoire :
- la déshydratation ;
- les carences alimentaires multiples engendrées par la malnutrition ou l’alcoolisme ;
- la carence en fer et une pauvre circulation sanguine ce qui diminue les apports en oxygène au cerveau ;
- certaines maladies dégénératives nuisant au système nerveux telles que la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques et le Parkinson ;
- certains dérèglements reliés aux systèmes glandulaires comme les fluctuations hormonales, la baisse d’oestrogènes ou de testostérone, les hausses et les baisses de glycémie et le fonctionnement ralenti de la thyroïde
- l’hypertension non contrôlée ;
- la dépression ;
- les troubles intestinaux dont la constipation, la diarrhée et une flore intestinale déficiente emmenant le Candida albicans ou certains parasites ;
- certains accidents comme les ACV, les traumatismes crâniens et commotions cérébrales peuvent produire des lésions plus ou moins importantes ;
- la consommation de drogues légèrement sédatives comme la marijuana et même les effets secondaires de certains médicaments (bêta- bloqueurs, benzodiazépines, anti-inflammatoires, antihistaminiques, anti-cholinergiques, tranquillisants et sédatifs).
Ces déséquilibres des métabolismes sont souvent le reflet d’une hygiène de vie non adaptée à nos besoins et, même lorsque l’hygiène de vie n’est pas en cause, par celle-ci nous pouvons toujours améliorer nos capacités mnémoniques
Il faut d’abord avoir une saine alimentation, privilégier des repas équilibrés à heures régulières et consommer la majorité de végétaux crus, des protéines complètes et des céréales entières. Comme le cerveau est constitué principalement de gras, tout mauvais gras aura une influence négative sur lui. Évitez donc les gras trans, l’excès de gras saturés et privilégiez les aliments renfermant de bons gras comme les oeufs (le jaune mangé cru), la lécithine de soja, le poisson, les noix. L’alimentation raffinée, les sucres artificiels tels l’aspartame, les excès de stimulants (caféine, thé, chocolat, guarana), la consommation excessive de sucre et des intolérances alimentaires peuvent diminuer les capacités mnémoniques. Autres aliments aide-mémoire : les
bleuets, les épinards, le germe de blé, la levure de bière, les oignons, l’ail, les fines herbes et les épices comme l’anis, le romarin, la sauge et le curcuma.
Il faut aussi privilégier un rythme de vie équilibré : l’idéal serait un horaire composé de : 1/3 travail, 1/3 loisirs, 1/3 repos.
Un sommeil adéquat la nuit, une petite sieste l’après-midi ou une méditation ont un impact positif sur la mémoire. L’exercice régulier, en augmentant les pulsations cardiaques, mais sans être trop intensif, favorise la circulation sanguine au cerveau ainsi que l’apport accru d’oxygène (le cerveau constitue 3% de notre poids et consomme 20% de l’oxygène de notre corps). De plus, l’exercice permet d’évacuer le cortisol, une hormone que notre corps produit lors de stress chronique. Le stress chronique peut diminuer jusqu’à 14% l’activité de l’hippocampe et ainsi altérer les capacités d’apprentissage.
Les perceptions négatives de soi, les expériences négatives passées et non résolues nuisent à tout notre corps mais particulièrement à la mémoire. Notre attitude à aussi un impact. Les gens qui cultivent une attitude positive apprennent en général plus facilement et cultivent leur imaginaire, élément clef de la perception. Bien percevoir, c’est un moyen de retenir l’information et c’est aussi l’une des trois étapes de la maîtrise cérébrale soit : 1-percevoir, 2-mémoriser et s’approprier 3- communiquer pour partager et enfin progresser.
Bien sûr, pour augmenter sa mémoire, il faut avoir un certain intérêt et vouloir l’entraîner. Des exercices comme les mots croisés, des devinettes, des études pour des tests, raconter le résumé d’un livre, d’un film, d’une blague maintiendront les capacités d’apprentissage. Différentes méthodes de mémorisation comme l’utilisation d’acronymes, la méthode DOMINIC et l’arborescence peuvent augmenter les capacités d’apprentissage. Ces méthodes sont souvent utilisées dans le cadre d’une approche appelée « Brain Gym ».
L’environnement doit être propice, c'est-à-dire être calme avec si possible une musique douce à sons aigus sur un léger tempo. Les excès de bruit ou le fait de s’adonner à deux activités en même temps affecteront vos capacités de concentration. La pollution autour de vous à aussi un impact : la cigarette, les pesticides, les herbicides, les ondes électromagnétiques (dans les appareils tels que : les cellulaires, la télévision etc.), les métaux lourds accumulés dans le corps (l’aluminium, le plomb et le mercure que l’on retrouve dans une multitude de produits comme les amalgames dentaires, certains vaccins, les pansements gastriques, les antisudorifiques, les journaux) auront des impacts négatifs sur notre cerveau.
Plusieurs produits naturels agissent pour augmenter les capacités mnémoniques mais ce n’est qu’en identifiant les causes de la baisse de mémoire, que leur efficacité sera maximisée. Oui, la perte de mémoire est un symptôme qui peut refléter plusieurs déséquilibres des fonctions du corps, d’où l’importance de consulter un naturopathe si vous n’avez pas identifié la cause de ces symptômes.
Isabelle Langevin ND.A.- Membre de l’Association des naturopathes agréés du Québec – InfoNaturel.ca - produits naturels
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