Obésité | Le syndrome de l'obésité abdominale

Par Mario Chaput, n.d.

Les Américains l'ont baptisé « syndrome x » et la communauté scientifique nous parle de syndrome métabolique. Quelle que soit son appellation, le syndrome de l'obésité abdominale touche une proportion grandissante de Nord-Américains (près de 25 % des Canadiens et Canadiennes) devenus obèses et à risque élevé de développer des maladies cardio-vasculaires. Le syndrome métabolique combine un ensemble d'anomalies peu développées et fait ainsi augmenter par 5 fois la probabilité d'être victime de diabète de type II ou de maladies cardio-vasculaires par près de 4 fois .

La présence de trois anomalies ou plus parmi la liste suivante fait de vous une victime du syndrome métabolique et nécessite une sérieuse prise en main de votre part.

• Présence d'une obésité abdominale (tour de l'abdomen supérieur à 102 cm chez l'homme ou 88 cm chez la femme.

• Taux de sucre supérieur à 6,0 mmol après 12 heures de jeûne (alors que le diabète est présent à partir de 7,0 mmol). On tend à considérer qu'un taux de sucre supérieur à 8,0 mmol, 2 heures après un repas, est également anormal.

• Taux de triglycérides supérieur à 1,5 mmol après 12 heures de jeûne (alors que le traitement médical débute à 2,0 mmol). Il semble en fait que le taux de triglycérides (formé à partir des abus d'alcool, de sucre et de gras) soit anormal quand il dépasse 1,5 mmol, 8 heures après un repas.

• Taux abaissé du HDL (sous 1,0 mmol pour l'homme et 1,2 mmol chez la femme). Le HDL baptisé également bon cholestérol est, en fait, un transporteur du cholestérol qui nous aide à nous débarrasser du surplus de celui-ci plus rapidement après les repas. Quand le gras reste trop longtemps en circulation après les repas, il tend à initier une réaction inflammatoire au niveau des artères qui risquent alors plus de se bloquer (augmentation de la protéine C-réactive). La seule exception à ce phénomène est le paradoxe des acides gras oméga-3 (saumon, thon, sardines, maquereau, graine de lin...) qui permettent d'accélérer de près de 30 %. La vitesse d'épuration des lipides du sang après un repas.

• Augmentation de la tension artérielle à plus de 130/85 mm Hg. L'hypertension se définit comme une tension artérielle supérieure à 140/90 mm Hg.

On tend à inclure certaines autres anomalies dans la description du syndrome métabolique (présence d'inflammation dans les artères ou aux reins, présence de cellules grasses au foie ou stéatose, sédentarité, augmentation du taux d'homocystéine, cigarette...). Quoi qu'il en soit, le syndrome métabolique nous ramène à nos habitudes de vie qui doivent impérieusement être changées avant de devenir malade. Face à ce syndrome, plusieurs solutions adaptées et personnalisées sont proposées dans le volume Syndrome de l'obésité abdominale le tueur silencieux , édité chez Quebecor par Mario Chaput et Céline Adam. La diète, la prise de suppléments naturels adaptés à votre condition, le choix d'activités physiques adaptées à votre individualité, le changement de vos mauvaises habitudes de vie et l'activation naturelle de votre métabolisme de base (vitesse à laquelle on brûle nos calories) vous permettront de faire la guerre EFFICACEMENT aux kilos superflus et au syndrome métabolique qui finit par les accompagner tôt ou tard.

 

Mario Chaput ND.A. – InfoNaturel.ca
Le 17 nevembre 2007